Souscrire une assurance décès : guide pratique

L'assurance décès est une des différentes dispositions de prévoyance qui s'offrent à vous pour protéger vos proches si vous décédez. Ce moment qui est déjà terrible à vivre pour votre famille implique aussi des problèmes financiers. En effet, elle doit faire face à des dépenses de toutes sortes et à une diminution de leurs revenus.

Quel type de contrat d'assurance décès souscrire ?

Au moment de la souscription de ce contrat, deux options s'offrent à vous, à savoir l'assurance temporaire décès et l'assurance décès vie entière. Le premier type de contrat dispose d'une date d'échéance définie au moment de la souscription. Et le versement du capital aura lieu avant ou lors de cette date. Ainsi, si vous êtes encore en vie après la date d'échéance du contrat, le risque du décès n'est plus couvert. En d'autres termes, les primes que vous avez déjà payées ne pourront plus jamais être récupérées. On parle alors d'assurance décès à fonds perdu. En revanche, si votre décès a lieu avant la date d'échéance, l'assureur versera le capital prévu aux bénéficiaires que vous avez désignés.

Si cette solution ne vous rassure pas, vous pouvez choisir l'assurance vie entière. Ici, le contrat n'a aucune date de fin. Les bénéficiaires sont donc assurés d'obtenir le capital, peu importe le moment de survenue du décès. En souscrivant à ce type de contrat, vous évitez de cotiser à perte pendant des années. En revanche, comparé au premier type de contrat, celui-ci est plus coûteux. Le contrat vie entière est par ailleurs rachetable. Si vous rachetez la totalité de votre épargne, alors le contrat sera clôturé. Et si vous n'en prenez qu'une partie, le capital garanti sera juste réduit proportionnellement.

Le contrat d'assurance décès fonctionne aussi si vous êtes victime d'une perte totale et irréversible d'autonomie. Pour éviter les mauvaises surprises et les litiges, il convient toutefois de bien lire les différentes clauses du contrat avant de le signer. Pour souscrire un contrat de prévoyance décès, rendez-vous sur le site www.maif.fr.

Comment fonctionne le versement des primes et du capital ?

Pour constituer le capital souscrit, vous devez payer des cotisations dont le montant dépend du mode de versement choisi.

En général, vous avez trois possibilités. La première est de verser une seule prime au moment de la signature du contrat. Il vous est également possible d'effectuer un versement régulier pendant une période déterminée et préalablement définie. Le montant de la cotisation dépend du capital que vous souhaitez souscrire. La dernière possibilité est de payer des primes jusqu'à votre décès.

Si vous décédez, votre assureur verse le montant prévu au(x) bénéficiaire(s) du contrat. Cela peut prendre la forme d'un capital, mais il pourrait aussi être libéré en rente. Ce montant n'est pas soumis aux droits de succession.

Il faut savoir que certaines circonstances du décès sont exclues du contrat. Ainsi, un décès causé par un suicide, la pratique d'un sport dangereux, ou encore la participation active à des mouvements populaires pourrait ne pas être garanti. Vérifiez bien les exclusions avant de signer votre contrat.

Comment souscrire une assurance décès ?

Il est possible de contracter un contrat d'assurance décès dès 18 ans et ce, jusqu'à 65 ans. Certains assureurs peuvent toutefois accepter une adhésion jusqu'à 70 ans. Sachez toutefois que plus vous êtes âgé, plus le coût de l'assurance décès sera cher. L'idéal est d'étaler au maximum les cotisations pour qu'elles ne pèsent pas trop sur votre budget. Le montant de celle-ci dépend aussi du montant que vous souhaitez constituer. Il est possible d'ajuster le capital tout au long de la vie de votre contrat pour l'adapter au mieux à vos souhaits et vos besoins.

En général, les assureurs demandent aussi aux souscripteurs de remplir un questionnaire de santé. Certains organismes imposent aussi la réalisation d'une visite médicale à partir d'un certain âge. En effet, il faut savoir qu'en dehors des exclusions légales, l'assureur est tenu de verser l'intégralité du capital prévu aux bénéficiaires en cas de décès.

Ensuite, vous devez désigner les bénéficiaires de votre contrat. Pour cela, aucun lien de parenté n'est exigé. Vous êtes donc libre de désigner la ou les personnes qui toucheront le capital à votre décès. Prenez le soin de bien rédiger la clause bénéficiaire pour éviter les éventuels litiges. Mentionnez bien le nom de chacun d'eux au lieu de mentionner tout simplement « mon conjoint ». Précisez également le rang de priorité des bénéficiaires ainsi que la quote-part de chacun d'eux.